Secrets des écrins de verre et de métal

Ces raccourcis romantiques dans un Paris que l’on pensait disparu sont nés au XIXe siècle. Célébrant les plaisirs du commerce et des boutiques, passages et galeries furent construits, pour la plupart sur la rive droite. Désormais remplacés par les grands magasins dont ils sont contemporains, les passages ne sont aujourd’hui plus qu’une petite vingtaine à témoigner des fastes défunts d’une capitale alors en plein bouleversement.
Nés de la fièvre spéculative après la révolution française, les passages et galeries sont rapidement adoptés par les parisiens.
Sécurisants, esthétiques, confortables, ils sont réservés à l’usage exclusif des piétons qui découvrent une architecture nouvelle dans un Paris aux allures de cité médiévale.
Sentiments de liberté, d’égalité et de loisirs longuement convoités, ils sont aussi de raccourcis élégants où se concentrent le tout Paris.
Lieux privilégiés de la flânerie, décors de films, ces assimilés « bazars » ou « souks », version parisienne, nous réservent bien des secrets.

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